Si tu veux me parler,
appelle moi au
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Ah, je suis débordé. Lire les lettres, remplir les commandes, surveiller la confection des cadeaux, trier et ranger tous ces paquets...M'occuper des Rennes. Je ne sais plus ou donner de la tête .J'ai bien besoin d'une bonne nuit de sommeil. Je voudrais tant que les préparatifs de Noël soient terminés.
Oh Oh mais tu sais parfois il faut se méfier de certains de ses v?ux.
Ecoute cette histoire et tu comprendras ce que je veux dire par la.
Il était une fois, il y a de cela fort longtemps un homme qui était plutôt pauvre.
Il épousa une jolie jeune femme. Un soir, en hiver, qu'ils étaient auprès du feu, ils discutaient du bonheur de leurs voisins. Leurs voisins étaient beaucoup plus riches qu'eux.
« Oh ! Si je pouvais avoir tout ce que je désire, » souhaita la femme,
« je demanderais des bijoux, de belle robes, de délicieuses confiseries. Ah je serais la plus heureuse »
« Et moi aussi, » dit le mari ; « je voudrais être au temps des fées, et voir tous mes souhaits réalisés. »
A peine avait il eu fini de parler qu'une grande lueur éclaira la pièce.
Et devant eux se tenait une très belle femme vêtue d'une robe couleur de lune et parsemée de poussières d'étoiles :
« Je suis Pimprenelle la fée aux milles merveilles, j'exauce les souhaits. Aussi je vous promets de vous accorder trois v?ux, mais prenez garde : je vous offre trois souhaits et pas un de plus. Après ça je ne vous accorderai plus rien. »
Puis La fée disparu. La femme s'exclama alors :
« Je suis la maîtresse de maison et je sais ce qu'il me faut : la beauté, la richesse et la gloire. Voila en vérité les trois choses les plus importantes et désirables au monde »
« Femme cupide » répondit le mari, « tous ces trésors ne nous mettent pas à l'abri du mauvais sort. Malgré toutes ces choses nous pouvons tomber malade, avoir du chagrin, ou encore mourir trop jeune. Il serait plus sage de souhaiter de la santé, de la joie, et une longue vie. »
« Et à quoi servirait une longue vie, si l'on était pauvre, repris la femme, cela ne servirait qu'à être malheureux plus longtemps. En vérité, la fée aurait dû nous accorder une douzaine de v?ux. Trois c'est bien trop peu car je désir tant de chose. »
« C'est vrai, dit le mari, prenons tout notre temps. Réfléchissons bien et examinons les trois choses qui nous sont le plus nécessaires. Nous les demanderons ensuite ».
« tu as raison répondit la femme, toute cette nuit je vais y réfléchir crois moi. En attendant, chauffons-nous, car il fait froid. »
Et, la femme s'occupa du feu. Elle y mit beaucoup de charbon et bien vite, il crépita joyeusement. Devant ce spectacle elle dit sans y penser.
« Voilà un bon feu, je voudrais avoir une grosse part de boudin pour notre souper, nous pourrions le faire cuire bien aisément. »
A peine eut-elle achevé ces paroles, qu'il tomba une énorme portion de boudin par la cheminée. Le mari en colère s'exclama « Idiote, stupide femme ah ta gourmandise nous perdra. Tu as souhaité du boudin, voila a cause de toi cela nous fait un souhait en moins. J'en rage et je suis si en colère, que je voudrais que ce boudin soit au bout de ton nez. »
A cet instant, l'homme s'aperçut qu'il était encore plus fou que sa femme ; car il avait ainsi utilisé leur second souhait, le boudin sauta au bout du nez de cette pauvre femme.
Elle essaya désespérément de l'arracher mais en vain, malgré tous ces efforts, le boudin restait pendu au bout de son nez.
« Que je suis malheureuse gémit elle ! tu es bien méchant d'avoir souhaité ce boudin au bout de mon nez ».
« Je te jure, ma chère femme, que je n'y pensais pas, s'excusa son mari, mais ma colère était si grande que je ne pu la contenir, pardonne mes mauvais mots, je t'en pris »
Il soupira de nouveau
« qu'allons nous faire.. Je pourrais souhaiter de grandes richesses, et je te ferai un étui d'or, pour cacher ce boudin. »
« Certainement pas car j'en mourrais de garder ce vilain nez. Laisse-moi faire le dernier souhait. C'est le moins que tu puisses faire après toutes tes méchancetés. Il nous reste un souhait à faire, laisse-le moi, ou je vais me jeter par la fenêtre »
En disant ces paroles, elle courut ouvrir la fenêtre, et son mari, qui l'aimait, lui cria
« Arrête, ma chère femme, je te donne la permission de souhaiter tout ce que tu voudras ».
« Eh bien, dit la femme, je souhaite que ce boudin tombe à terre. »
Au même moment, le boudin tomba a terre. La femme, qui avait de l'esprit, dit à son mari :« La fée s'est moquée de nous, et elle a eu raison. Peut-être aurions-nous été plus malheureux étant riches, que nous ne le sommes à présent. Crois-moi, mon ami, ne souhaitons rien, et prenons les choses comme elles viennent ; en attendant, soupons avec notre boudin, puisqu'il ne nous reste que cela de nos souhaits. »
Le mari pensa que sa femme avait raison, et ils soupèrent gaiement, sans penser aux choses qu'ils auraient souhaitées.
Voila c'est fini pour aujourd'hui, je te souhaite une bonne et belle nuit.
Le Père Noel